Conseil aux accédants: Nouveau contexte, doctrine renouvelée
Anil, Mars 2008
L’attrait pour l’accession à la propriété ne se dément pas. Les ménages sont parfois freinés dans la réalisation de leur projet par les contraintes économiques, mais les ADIL observent que leur réaction majoritaire est plutôt d’accepter des taux d’effort de plus en plus élevés sur de plus longues durées. Malgré cela, le nombre d’échecs reste aujourd’hui raisonnable et la sinistralité en matière d’accession est presque inexistante au regard de ce que l’on constate dans certains autres pays.
Le gouvernement ayant fait part de sa volonté d’encourager de façon encore plus déterminée l’accession, les ADIL ont entrepris, à la demande du président de l’ANIL, une consultation de leurs partenaires, qui représentent l’ensemble des acteurs du logement, sur le niveau et la nature des risques qu’il est raisonnable de prendre et de faire prendre aux ménages qui souhaitent devenir propriétaires.
Peu auparavant, l’ANIL et les ADIL s’étaient attachées à mettre à jour et à formaliser la doctrine du réseau en matière de conseil à l’accession.
Ces travaux ont été lancés au début de l’année 2007, lorsque que le ciel était encore serein.
Depuis lors, le ralentissement de la conjoncture immobilière après une dizaine d’année de forte augmentation des prix, la crise des subprime aux Etats-Unis et les difficultés rencontrées en France par les emprunteurs ayant souscrit des prêts à taux variable sont venus montrer que cette réflexion n’avait rien de rhétorique. Entre autres enseignements, ces événements ont illustré une vérité d’évidence : la première des précautions est de permettre aux ménages qui s’engagent dans un projet d’accession à long terme d’en maîtriser les enjeux, c'est-à-dire de bien mesurer les risques qu’il comporte et de comprendre les produits financiers auxquels ils ont recours.
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